Que se cache-t-il derrière un stress, une fatigue ? Que peuvent faire les massages ?
. . .Parler de son mal-être est un exercice compliqué.
Deux amis partagent un verre en terrasse. L'un pose la question d’usage : « Alors, comment ça va ? ». Pris de court, l'autre a le choix entre une formule de politesse (« très bien, et toi ? ») ou deux mots en forme de paravent : fatigué, stressé. Il n'en dira pas plus. À moins que l’ami ne se montre curieux.
Stress et fatigue sont deux mots fourre-tout. Ils s'adaptent à chaque circonstance : un surcroît de travail, un malentendu avec son enfant, un projet qui ne se déroule pas comme prévu. Mais aussi une souffrance qui dure.
Stressé, fatigué disent la pudeur que l'on éprouve à confier un ressenti.
En nous affichant « stressé » ou « fatigué », nous épousons le rythme d'une époque. Une course au cours de laquelle chacun est sommé d’appliquer la loi à fond la forme, sur le plan physique et mental. La course bannit toute faiblesse.
Stressé, fatigué : mais encore ? Les mots nous manquent pour décrire les couleurs d'un mal-être. Pourtant, la langue française est riche en nuances.
Ainsi, la fatigue n’a pas le même sens si elle se vit sur le terrain, après un match avec prolongations, ou dans un bureau, après une journée face à un écran.
Certaines fatigues sont les bienvenues : par exemple, celle que l'on ressent après une randonnée en montagne. D’autres reflètent un état de suractivité mentale qui met le corps en tension.
De même, le stress est, selon le contexte, une adrénaline pour le corps et pour l’esprit. Ou bien le stress est une énergie toxique, au point de nous tétaniser ou de nous empêcher de dormir.
Même si chacun rêve d’accéder à la zen attitude, la vie ressemble peu à une croisière en mer Méditerranée.
Au travail, en famille, en couple, jusque dans le cercle amical : chaque relation humaine a sa part de malentendu ; laquelle dérive parfois vers le conflit. Un désaccord se mue alors en guérilla.
Soyons lucides : le dialogue est une perle rare. Dans les débats à la radio et à la télévision, les participants se coupent la parole. Ils tournent en rond dans leur bulle. Discuter alimente un rapport de force.
À l'écart des disputes, voici venu le temps d'explorer sa fatigue, son stress. Le dictionnaire déroule le tapis de nos états : lassitude, irritation, épuisement, angoisse, déprime, hypertension, contrariété, tétanie, peur, colère.
Stress, fatigue se logent ici (« j’en ai plein le dos ») ou là (« j’ai un creux à l’estomac »). Ils se manifestent par des tremblements, des sueurs, des frilosités. Ils ont un impact sur notre humeur, notre sommeil, notre relation aux autres.
Stress, fatigue sont une manière pudique (pratique ?) de cacher nos émotions.
Alors les massages entrent sur la pointe des pieds. Nos émotions se logent jusque dans un mollet raidi, un bassin bloqué, une cervicale endolorie, une main désensibilisée. En parler avant un massage permet à la praticienne ou au praticien d'ajuster les techniques. Sans entrer dans un processus thérapeutique, il s’appuie sur le nuancier d'un ressenti.
Alors, le massage prend tout son sens : il accueille chaque fragilité avec respect. Il nourrit le corps, puis allège l’esprit (1).
Un massage est une ressource parmi d'autres pour habiter son corps. Notre corps est notre maison pour la vie.
Chacun·e a le droit de tout déposer sur une table de massage. Une heure ? Deux heures ? Un massage est juste une oasis. Il ne supprime pas les motifs de nos tourments. Il ne crée pas de toutes pièces le paradis zen auquel certains gourous tentent de nous faire croire (2). Il est un allié discret, un ami simple qui nous reçoit quand nous avons besoin de toucher à l’intime de soi - à l'estime de soi.
S'offrir un massage.
Planter une, deux, trois graines de bien-être.
(1) Nous sommes ici dans le cadre de la prévention santé. En cas de pathologie diagnostiquée par un médecin généraliste ou un médecin du sport (entorse, tendinite, lumbago…), il convient d'effectuer une rééducation avec un masseur-kinésithérapeute et/ou de consulter un ostéopathe.
(2) Certains thérapeutes ou centres de formation utilisent massages et relaxations dans le cadre de rituels en vue d'une supposée "libération" ou "guérison". Pour se prémunir de telles dérives, il est recommandé de consulter l'annuaire national des praticiens en massages bien-être agréés sur le site de la Fédération Française de Massages Bien-Être.
• Centre de bien-être agréé par la Fédération Française de Massages Bien-Être.
• Annuaire des 1 000 praticiennes et praticiens agréés en France : www.francemassage.org.
• 64490 Bedous, Vallée d'Aspe, au sud de Pau et Oloron-Sainte-Marie, Parc National des Pyrénées, Région Nouvelle Aquitaine.
Le Corps S’éveille : depuis 2011, les gastronomes en massages du monde ont leur Centre de
bien-être agréé.
Centre de bien-être situé à Bedous, en Vallée d’Aspe, Béarn, Pyrénées, département des
Pyrénées atlantiques, région Nouvelle Aquitaine.
Département des Pyrénées atlantiques : Accous, Anglet, Arette, Bayonne, Bedous, Biarritz,
Guéthary, Hendaye, Lacq, Lasseube, Larrau, Laruns, Mauléon-Licharre, Monein, Mourenx,Oloron-Sainte-Marie, Orthez, Pau, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-
Palais, Saint-Jean-de-Luz.
Autres villes situées à proximité du Centre de bien-être : Argelès-Gazost, Lourdes, Tarbes.
Cultivons un art de vivre dans les Pyrénées béarnaises, Pyrénées atlantiques, en Région
Nouvelle Aquitaine.
Centre de bien-être agréé par la Fédération Française de Massages Bien-Être (FFMBE).
Annuaire national des 1 000 praticiens agréés en France : www.ffmbe.fr.
Le guide des massages du monde : massage Lomi-Lomi, massage Pijat balinais, massage Shiatsu, massage Nuad Boran, massage suédois, massage aux pierres chaudes, relaxation coréenne, massage Ku Nyé, les points de Marma, massage Amma, massage Abhyanga, massage californien, réflexologie plantaire, massage Tui Na, massage Kobido, massage de la femme enceinte, massage Ayurvédique.. Informations sur les massages du monde avec ce lien.