Michèle Narce peint les méandres de l'âme humaine. Son pinceau trempe dans l'amitié pour mieux révéler ses modèles.
. . .Michèle Narce parcourt la ville, seule ou avec le sculpteur Pascal Borghi. À cet instant, leurs regards se croisent. Un personnage les intrigue dans la rue. Un échange improvisé naît au milieu de la foule.
Une semaine plus tard, l’inconnu s’installe comme modèle dans un atelier.
Au restaurant, dans un parc, lors d’une soirée : les deux artistes gardent l'œil vif sur les passants. Qu’importe la beauté supposée d’un corps. Qu’importe les normes dictées par les médias et la publicité. « Les détails me captivent, explique Michèle Narce. La position d’une main, une manière de marcher me parlent. »
Les séances de prises de vue ont lieu dans l’atelier des deux artistes à Pélussin. Michèle Narce place l’appareil photo à hauteur de ses épaules pour laisser deux regards, celui du modèle et le sien, se croiser sans obstacle.
Assis sur une chaise ou dans un fauteuil: le modèle prend la pose. Or, l’artiste déteste les poses ! Elle a besoin de capter l’instant fugace du naturel, lorsque le corps se trouve en symbiose avec l’humeur de la personne.
Son secret : demander au modèle d’apporter un siège qui lui est cher: le fauteuil dans lequel s’asseyait sa grand-mère; la chaise en bois de son enfance.
Michèle Narce s'attache à ce qu'un corps résonne avec une personnalité. Plutôt que d’imposer des postures, elle laisse le modèle se coltiner l’objet.
Chaque détail compte. Il y a mille et une manières de poser une main sur le dossier d'un fauteuil.
Au fil de la séance, un modèle révèle une personnalité complexe où se mêlent besoins de se dévoiler et de se cacher. La pudeur est au cœur du travail de l’artiste. Une jambe se soulève ? Un bras enroule un buste ? Un geste, et tout change.
Michèle Narce préfère les modèles amateurs : ils n’ont pas acquis les poses standardisées que répètent les étudiants en arts. Elle n’est jamais aussi en joie qu’avec une personne qui se confronte pour la première fois à son regard.
Parfois, les modèles trouvent leur place à l’intérieur d’un cube. Libre à chacun·e d'aménager son nid. La contrainte de l’espace débride l’imagination.
Dans un futur proche, l’artiste envisage de travailler avec comédiens et danseurs pour élargir le paysage des gestes et des postures. Donner place à l’imagination, à la fantaisie. Reculer les limites des postures sociales qui formatent l'individu.
Les séances photo ont lieu le plus souvent dans l'obscurité pour que le corps reste au centre de sa recherche et de son regard. Seul un faisceau de lumière reste focalisé sur le modèle. « Les contrastes permettent de révéler la part d'ombre, mais aussi la face lumineuse d'une personne », explique Michèle Narce.
Une fois que l’artiste et le modèle se sont mis d’accord sur quelques photos emblématiques, Michèle Narce les affiche sur un mur, les scrute, s'en imprègne, jusqu'à ce que l'une d'elle s'impose par la force de l'évidence.
L’artiste s'applique à ce que l'œuvre reflète avec justesse et précision les infinies nuances d’une personnalité, jusque dans l’expression d’une bouche. Quelques modèles nous regardent droit dans les yeux, comme sur l'image ci-contre : une manière de se revendiquer comme sujets. Peut-être aussi une façon de nous interpeller.
Il arrive qu'un modèle reprenne le chemin de l’atelier, deux ou trois ans plus tard. Artiste et modèle ont grandi, chacun de leur côté. Le corps et le mental ont vécu d’autres histoires. L’être humain reste une source inépuisable d’expressions, jusqu’à un âge avancé.
Signe que l’artiste respecte ses modèles et leurs jardins secrets: elle leur offre la primeur du tableau tout juste achevé, avant de livrer l'œuvre aux regards extérieurs.
Quand une personne lui demande si elle peut utiliser ses tableaux pour illustrer un poème ou toute autre production, Michèle Narce vérifie que l’œuvre reste juste, intègre, à la place qui lui est proposée.
À force de contempler, photographier puis peindre les corps, l’artiste Michèle Narce crée une chronique sensible de l’audace et de la pudeur. Chaque œuvre est nourrie d’empathie, de respect. La chair y est présente. La fragilité d’une âme aussi.
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. . .Rares sont les femmes et les hommes à avoir vécu une double expérience au cours de leur vie :
• Poser comme modèle pour une ou un artiste
• Recevoir un massage d'une praticienne ou d'un praticien.
Les personnes qui rencontrent un regard, puis un toucher - ou vice-versa -, parlent d'une expérience fondatrice.
Dans un atelier, une femme ou un homme découvre l'expérience d'être regardé. Qu'importe si l'artiste est sculpteur, peintre ou photographe : le modèle réalise que le regard qui se pose sur lui - ou sur elle - est un faisceau de longue durée.
L'œil avisé de l'artiste a une vision d'ensemble, mais aussi le sens du détail. Il mémorise un geste. Il traverse une carapace pour capter le halo d'un corps.
Dans l'atelier d'un artiste, le modèle apprend à soutenir un regard. Et à s'accepter dans ce regard.
Dans un cabinet de massages, une femme ou un homme apprivoise le toucher. Choisir de se faire masser, c'est choisir de s'aimer. Qu'importe sa taille, sa silhouette, ses supposées imperfections : celle ou celui qui s'installe sur la table de massage s'offre un cadeau : exister dans le toucher.
La main du praticien est riche en écoute. Elle capte le murmure d'un corps. Elle va dans le détail, de la tête aux pieds. Elle ponctue la séance de courtes pauses pour que le corps digère une séquence.
Les yeux fermés, la personne massée reconnaît son corps : je suis ce que je suis. Un paréo la protège. Accorder une heure au toucher, c'est vivre une heure de liberté. Une heure pour ressentir le présent avec simplicité.
Certaines personnes pensent que les deux expériences conjuguées valent une thérapie. Gardons-nous de certitude. Sans effacer les histoires difficiles, les deux expériences offrent une chance : explorer sa maison corps avec lenteur. La visiter avec une acuité toute neuve. À condition que chaque expérience soit entourée de respect.
Artiste et praticien invitent à une bienveillance vis-à-vis de soi. Ils sont les gardiens d’un face-à-face où s'applique le secret professionnel. Ils peignent, sculptent, massent, honorent la beauté secrète de chaque personne.
Se découvrir par le regard, puis par le toucher. Puis s’aimer.
• Centre de bien-être agréé par la Fédération Française de Massages Bien-Être.
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