Une main se pose avec chaleur sur la personne massée. De 30 à 37 degrés, un bien-être naît avec un peu de science, une décennie d'expérience.
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Le dos est à 37°. Les deux mains, à 30°. Sept degrés d'écart suffisent pour faire frémir la personne massée, à la seconde où la praticienne ou le praticien dépose ses mains. Puis la sensation de fraîcheur s’estompe. Deux mains à l'œuvre montent en température. Un bien-être s'installe.
La science aide à mieux comprendre comment le corps gère le chaud et le froid, avec une boîte à outils pour s’adapter. À l’université d’Angers, trois chercheurs posent une question en apparence banale, mais riche d’enseignements : pourquoi 37° s’impose-t-il comme la température idéale pour le corps humain ? Leur étude révèle les facultés d’homo sapiens à analyser son environnement, puis à se protéger.
Tandis que la température corporelle des reptiles varie de vingt degrés, et que les poissons cherchent une eau à température homogène pour survivre, homo sapiens déploie ses antennes pour qu'en toutes circonstances, son thermostat affiche 37°. Des capteurs sensibles au chaud et au froid jalonnent son corps.
Les neurones sensibles au froid se concentrent sur la peau et aux extrémités (mains, pieds) ; d’où le frisson de la personne massée au contact d’une main à 30°. Les neurones sensibles au chaud se situent sur le buste, zone qui produit le plus de chaleur. Les informations partent ensuite vers le système nerveux central, dont l’hypothalamus qui régule des fonctions vitales telles que le sommeil, la faim et la soif.
Si homo sapiens vit dans un air tempéré, il règle sa température avec des moyens économes en énergie. Par exemple, les vaisseaux sanguins situés sous la peau se dilatent pour éliminer la chaleur. Ils se contractent pour la conserver.
Mais si les températures deviennent glaciales ou caniculaires, alors le corps déploie son savoir-faire pour pallier un stress thermique. Par grand froid, chaque frisson est en réalité une contraction musculaire. Celle-ci est involontaire et gourmande en énergie. À l’inverse, une forte chaleur engendre de la sueur qui baisse notre température. Mais ce mécanisme consomme beaucoup d’eau.
Une question intrigue les scientifiques : pourquoi les lois de l’évolution ont-elles fixé à 37° la température idéale d’homo sapiens ? Nous sommes une exception dans l’arbre du vivant. Les animaux ne produisent pas - ou peu - de chaleur. Leur température corporelle est proche de leur environnement. Si 37° était le phare des fonctions biologiques, alors homo sapiens aurait dû être imité depuis longtemps. Les animaux vivraient en zones habitables au lieu de s’aventurer en milieu hostile.
37° est-il un héritage de l’évolution ? Non, puisque la Terre a alterné des périodes chaudes et glaciaires. Les océans ont frôlé les 80 degrés. Les terres ont gelé. En outre, notre température corporelle n’est pas homogène : entre les zones périphériques et les zones profondes, il y a dix degrés d’écart. Là où siègent les organes vitaux, la température est stricte : 37°. À l’inverse, les tissus en contact avec l’air connaissent des variations. La température des mains et des pieds descend sous la barre des 30°.
Voilà pourquoi la main de la masseuse ou du masseur « saisit » parfois la personne massée au tout début de la séance. À moins que le professionnel n’ait pris quelques précautions.
Même à l’intérieur d’une cellule, la température varie. Elle peut grimper jusqu’à 50° dans les mitochondries qui jouent le rôle de centrales à énergie dans la plupart des cellules humaines - sauf dans les globules rouges.
Avec la hausse du climat, notre système de thermorégulation va subir des contraintes de plus en plus stressantes pour l’organisme. C’est pourquoi la science se penche sur les mécanismes impliqués dans la régulation de la température cellulaire et corporelle. Les recherches permettront peut-être de trouver des parades aux variations climatiques futures.
Quant au premier contact entre le praticien et la personne massée, il implique quelques précautions. Juste avant la séance, le praticien se frotte vigoureusement les mains : geste réflexe pour mettre son outil de travail en action.
Autre astuce : la masseuse ou le masseur évite de prendre contact avec la personne massée sur une zone sensible au froid. Par exemple : le dos. Deux mains posées sur le crâne pendant trente secondes permettent à deux organismes de s’accorder. Idem sur la voûte plantaire. Encore plus subtil : entrer en contact avec le dos de la personne massée, non avec les mains, mais avec les avant-bras. Ceux-ci se révèlent plus chauds que la pulpe des doigts.
Deux minutes plus tard, la différence de température s’est estompée. La praticienne ou le praticien en massages glisse, porte, étire, pétrit. Les mains restent chaudes tout au long de la séance.
Dernier détail : pour que la personne massée vive un bien-être en continu, la pièce reste à une température homogène de 24°. Si besoin, la praticienne ou le praticien ajoute une serviette ou un paréo ; surtout en deuxième partie de séance, quand la personne est allongée sur le dos.
…et voilà comment la science aide à lever le mystère du « premier contact » au cours d’un massage, puis à imaginer des stratagèmes pour qu’un bien-être se vive dès la première seconde.
Au fait, Mesdames et Messieurs les savants, pourquoi la température idéale chez homo sapiens est-elle fixée à 37° ? Pour l'instant, le mystère reste entier.
.• Les informations sur la température du corps humain et la thermorégulation sont tirées de l’article 37° été comme hiver : l’énigme de notre température corporelle publié sur le site The Conversation le 1er septembre 2021. Les auteurs de l’article sont : Guy Lenaers, directeur de l’équipe MitoLab, CNRS UMR 6015, INSERM U1083, MitoVasc, CHU d’Angers, université d’Angers ; César Mattei, université d’Angers ; Florian Beignon, étudiant en thèse, université d’Angers.
• L’intégralité de l’article des trois chercheurs est accessible ici.
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